
Text : Christina Fjeldavli. Photo : Ole Henrik Kappfjell, Tomas Colbengtson, Merethe Kvandal et Tom Kvitnes. Traduction en français par Turid Houge.
Selon la constitution norvégienne, § 108 c’est le rôle des pouvoirs d’état de veiller à ce que le peuple Sámi puisse sauvegárder et developper leur langue, culture et vie sociale. Dans la loi de biodiversité § 1, on peut lire: «La nature avec sa variété biologique, topographique, géologique et écologique doit être sauvegardée à travers d’usage et de protection durables, de sorte qu’elle donne le fondement pour l’activité, la culture, la santé et le bien-être de l’homme, à présent et au futur, et également comme de fondement de la culture Sámi».
Si en réalité on avait suivi de lois, on n’aurait pas pu accepter la construction d’éoliens à grande èchelle qui a lieu à présent, affirme monsieur Sverre Sivertsen, ancien chef d’information de NVE : la societé de l’administration des sources d’énergie naturelles comme l’eau et le vent, et qui aussi donne des consessions pour faire construire des éoliens. Lui devait savoir de quoi il parle. À son avis, nos politiciens ont crée un système politique très favorable aux forces de capitaux aggressives et cyniques pour faire de dégâts irreparables aux valeurs naturelles nationales, sans rien payer à la societé pour les dégâts (le journal de Adresseavisen, 02.06.2019). Cette industrie frappe d’une manière très dure propriétaires d’élévage de rennes.
Dès la moitié du 18ème siècle les autorités norvégiens ont essayé de détruire la culture Sámi. en essayant de les transformer en bons norvégiens. Alors on a envoyé les enfants à des écoles d’internat ou tout l’enseignement était en norvégien. C’était interdit de parler leur langue maternelle. Entre 1968 à 1982 on a eu la Construction du barrage hydrique d’ Alta qui a eu pour résultat que les intérets Sámi ont du céder aux exigences de la population majoritaire. Pendant les années 2000 les autorités norvégiens ont, a travers leur politique, facilité la Construction des pâturages de rennes, l’un après l’autre, à cause de l’industrie d’éoliens tout à fait inutiles. Des Terrains de broutages de rennes à Fosen, au centre du pays, sont deja abimes. À présent c’est le tour de la communauté de Vefsn dans la région de Nordland, au nord du pays.

Pour le terrain de paturage de rennes à Jillen-Njaarke, qui a environ 2200 animaux dans le troupe de printemps. Øyfjellet à Vefsn est un terrain très important. Une industrie d’éoliens ici serait très destructeur, ce dont les sociétés d’état NVE et OED (ministère de pétrole et d’énergie) ont été bien informés par des Sources différentes. Selon le leader de l’association nationale des Sámi (NSR) monsieur Runar Myrnes Balto l’approbations de NVE veut dire que la région sera perdue pour toujours. Balto se montre critique à ‘égard du fait que la Norvége a un système qui permet de commencer de tels projets énormes sans faire attention à l’élévage de rennes pratique à travers des siècles. Balto pense que le projet aurait du être arrêté, si la volonté politique y serait prèsent (NRK Nordland, 25.12.19)
Tone Toft et Bjørn Økern, representants d’une société écologique de Nordland, pensent que l’établissement d’énergie éolienne à Øyfjellet a été «une erreur dès le début, et qu’il doit être stoppé immédiatement» (Helgelendingen, 17.04.2020). L’organisation Motvind Norvège (Norge) établié en 2019 pour lutter contre l’industrie éolienne en Norvège, écrit entre autre en ce qui concerne ces projets: «La à Øyfjellet a été planifié dans une nature sauvage, juste au nord du parc national de Lomsdal-Visten-Njaarken varje-limmiedajve, aussi appellé «le pays caché», l’une des legions naturelles des plus sauvages. Ici se trouve une région variée de 1102 km2 avec de grands plateaux, des montagnes, des fjords tranquils et des vallées profondes avec du foret vierge».
L’association écologique La Naturen Leve (LNL) affirme qu’elle a un avenir sans émissions nocturnes de CO2 et qu’elle a des «énergies renouvelables». LNL prétend que la nature doit être la plus intacte possible pour la pastérite, et qu’elle n’est «pas une industrie éolienne dans un pays avec un excédent d’hydroélectricité».
La Fondation Zero, qui reçoit l’argent de l’industrie pétrolière, et qui est souvent invitée à des débats à la télévision publique sur les énergies renouvelables, cette fondation soutient l’énergie éolienne depuis des années. souhaitable et nécessaire. L’association Norwea Norsk Vindkraftforening, qui est la cellule de la branche éolienne, joue également un rôle actif dans ce domaine. Les représentants de cette industrie soutiennent les volontaires qu’il est nécessaire d’utiliser la nature sauvage unique en Norvège afin de nettoyer le climat mondial, bien le contraire est le cas.
En 2019, l’ONU a conclu que la perte de surfaces naturelles était l’un des plus gros problèmes au monde. L’Institut norvégien de recherche naturelle (NINA) confirme dans un rapport qu’il publie “Karbonlagring i norske økosystemer” (“Stockage de carbone dans les systèmes écologiques norvégiens”) que le mieux que nous pouvons faire pour le climat pour protéger la nature (NINA, 2020).
La NVE et l’OED, qui représentent les autorités norvégiennes, n’ont aucun intérêt à écouter les arguments objectifs des sociétés écologiques et environnementales. Malheureusement, ce sont des entreprises aux intérêts économiques forts qui ont été invitées à établir les bases et les conditions fondamentales de l’industrie, qui ont ensuite été présentées au pouvoir central du pays. Outre le surplus énergétique de la Norvège et le fait que la construction de plates-formes pétrolières sera un projet déficitaire payé par les consommateurs d’électricité norvégiens, les autorités continuent de soutenir que, pour sauver le climat, il est tout à fait légitime de Détruisez la nature sauvage pour battre les éoliens dont on n’a pas besoin.
Juste au milieu de la crise de corona, l’entrepreneur d’ Øyfjellet a commandé plus de 70 éoliens qui vont s’élèver à 180 mètres au-dessus de la colline. Chacun demand un espace d’installation comparable à la moitié d’un champ de football. Afin de transporter et d’assembler les turbines, il faut faire des grandes chemins à travers ces paysages savoureux jusqu’à présent. Les avocats des deux groupes discutent comment le transport des rennes cette année se réalisera parmi des engins de terrassement monstrueux. Les mesures de rédusiantes offertes par NVE aut propriétaires de rennes seraient peut être utiles, dans une mesure, cette année, mais c’est évident et sérieux que l’élévage des rennes traditionel va pouvoir disparaitre petit a petit.
(to be continued)